#Rétrogaming : Tu te souviens… Fantasia sur SEGA Mega Drive ?
Dans les années 1990, les joueurs pouvaient s’extasier (entre autres) sur les Super Nintendo et Megadrive. Et si la première profitait de belles exclusivités (comme Legend par exemple), chez SEGA, les joueurs Nintendo pouvaient envier Sonic bien sûr, mais aussi Quackshot, Golden Axe ou encore les excellents jeux Mickey. Dans Fantasia, le joueur dirige Mickey Mouse, habillé en sorcier, avec un titre inspiré de l’univers du film Fantasia, sorti en 1940. Voilà qui ne nous rajeunit (toujours) pas.
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A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog ».
Fantasia, le mal aimé ?
Salut les vieux ! L’année 1991 était sur le point de s’achever. Les Raiders avaient changé d’appellation pour s’appeler désormais Twix et Castle of Illusion sur Sega Mega Drive laissait sa place à Fantasia, une nouveauté très attendue qui n’allait malheureusement pas être à la hauteur de mes espérances.
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C’est en allant acheter des pains au chocolat dans la fameuse boulangerie de Mme Arnau que je rencontrai un des frères jumeaux de ma meilleure amie. Ayant une bonne différence d’âge, nos conversations se limitaient souvent à des échanges d’opinions sur le monde du jeu vidéo. Lorsque dans cette même conversation il me glissa qu’ils venaient, lui et son frère, de recevoir le dernier jeu de Mickey pour leur Sega Mega Drive, j’emballai mes viennoiseries et me précipitai chez lui pour découvrir ce jeu tant attendu.
Une fois la cartouche insérée et la console allumée, je retrouvai cette magie des jeux vidéo Disney qui ont cette particularité d’être de vrais chefs d’œuvres aux mille et une couleurs accompagnés de graphismes remarquables. Mes premières impressions étaient donc très positives. Un jeu de plateforme rempli d’ennemis et de pièges, comme nous les aimions à cette époque, couplé d’une animation des plus fluide. Que demander de plus ?
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Bref, tout se passait bien jusqu’à je ce que je me rende compte que sauter sur les ennemis n’avait pas le même effet que dans les épisodes précédents. En effet, je perdais un cœur à chaque fois et au bout de sept cœurs, une vie. Une fois qu’ils eurent fini de se foutre de ma gueule, les jumeaux m’apprirent que pour tuer un ennemi il fallait appuyer le bouton du saut et en même temps celui du pad en direction du bas.
Pas vraiment pratique à contrôler alors que dans mes souvenirs, pour Castle of illusion, il suffisait de faire un double saut en appuyant deux fois sur le bouton saut. Corrigez-moi si je me trompe mais dans mes souvenirs c’était comme ça. Malgré la beauté du jeu je trouvais ça un peu lourd…
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La deuxième forme d’en finir avec les ennemis était d’utiliser sa magie, le problème était que celle-ci s’épuisait rapidement et que les recharges étaient assez rares. L’accumulation de tous ces petits problèmes faisaient que je n’avançais pas et j’avais l’impression d’être une poule qui avait trouvé un couteau.
Finalement, je cédai ma place aux jumeaux qui se débrouillaient beaucoup mieux que moi, c’est alors que je pus me rendre compte à quel point ce jeu était beau et bien réalisé malgré sa prise en main que je considère, même encore aujourd’hui, comme difficile.
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Je n’aurai plus l’occasion d’y rejouer jusqu’à posséder moi-même ma propre Mega Drive et du fait, m’entrainer assidument à contrôler ce maudit apprenti sorcier aux grandes oreilles.