Test Dragon Ball Sparking Zero : le meilleur jeu DBZ ? Pas forcément…

Depuis quelques années maintenant, les amateurs de Dragon Ball ont de quoi écarquiller les yeux face aux dernières adaptations vidéoludiques. Les férus de jeux de combat « à l’ancienne » peuvent profiter du merveilleux Dragon Ball FighterZ (désormais disponible sur PS5 et Xbox Series), toujours aussi incroyable, tandis que ceux qui préfèrent un jeu orienté Action-RPG peuvent profiter de la version complète de Dragon Ball Kakarot, lui aussi très réussi. Mais en cette rentrée, voilà que débarque Dragon Ball Sparking Zero, soit l’équivalent de Tenkaichi 4.

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© Bandai Namco

Le test de Dragon Ball Sparking Zero

Autant le dire d’emblée, oui, ce Dragon Ball Sparking Zero est une réussite. Visuellement d’abord, le jeu est le digne descendant de Tenkaichi 3, avec toujours ces vastes environnements destructibles, mais aussi un catalogue de personnages très impressionnant. Toutefois, il est à noter que le jeu, outre quelques aspects perfectibles (interface, mode multijoueur…) manque aussi un peu de profondeur.

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© THM Magazine

Comptez plus de 180 personnages à sélectionner ici, avec en prime la possibilité, lors des combats, de basculer d’un personnage à un autre (5 personnages par combat au maximum), mais aussi de se transformer en Super Saiyen lorsque cela est disponible… et même de fusionner si l’on a dans son équipe deux personnages compatibles ! Autant dire que lors de certains combats, on réalise de véritables petits rêves de gosse.

A l’écran, c’est un festival pour les yeux et les oreilles, avec cette impression de « vivre l’animé ». Les attaques spéciales sont évidemment de la partie, il est possible de faire grimper son ki, les décors sont destructibles, les vêtements des personnages se détériorent au fil des combats… Bref, à première vue, Dragon Ball Sparking Zero est le jeu rêvé pour tous les fans de la licence.

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© THM Magazine

Le jeu propose un mode « Histoire », jouable avec 8 personnages différents, qui retrace les arcs Saiyen jusqu’à la fin de Dragon Ball Super. On peut ainsi profiter de l’aventure à travers les yeux de Goku, Gohan, Piccolo, Freezer ou encore Vegeta. D’ailleurs, lors des cutscenes, il est possible de basculer la caméra en vue FPS, pour se mettre littéralement dans la peau d’un personnage. Excellent.

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Si le mode Histoire suit scrupuleusement les aventures que l’on connait, on peut parfois ici changer le déroulé des évènements. Le jeu proposera parfois certains choix qui pourront conduire à une aventure alternative, tout comme l’exécution de certains combats. Il est possible par exemple de vaincre Cell sans que Goku n’ait à se suicider. Des parcours « What If » plutôt intéressants, et même franchement osés pour certains personnages.

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Bien sûr, on peut aussi configurer un combat libre, participer aux divers championnats, sans oublier des combats imposés (avec des scénarios spécifiques), un mode entrainement, une boutique pour déverrouiller des personnages, des objets… Bref, Dragon Ball Sparking Zero déborde littéralement de fan service, et pour ceux qui recherchent un « jeu de combat Dragon Ball Z », aucun doute, ce dernier va tout simplement les ravir.

Toutefois, si certains seront aux anges pour le simple fait de pouvoir participer à des combats d’une beauté/intensité renversante, d’autres, un peu plus exigeants, vont néanmoins tiquer sur certains détails, plus ou moins importants, mais qui méritent d’être relevés.

Alors c’est un grand OUI, mais…

Car oui, aussi « parfait » soit-il à première vue, ce Dragon Ball Sparking Zero souffre également de quelques défauts. D’une part, côté gameplay, oui le rendu est spectaculaire, mais la jouabilité s’avère parfois un brin capricieuse (voire frustrante), avec en prime une caméra qui peut être larguée en fonction des environnements.

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Difficile également de passer outre le roster du jeu, très complet certes, mais qui intègre également des personnages très dispensables… au détriment de certains totalement absents ici. Aussi, il faudra faire avec une vingtaine de Goku, une quinzaine de Goha, et des dizaines de Vegeta et consort. Cela permet de gonfler artificiellement le roster, mais aussi de profiter de nombreux coups spéciaux. Un mal pour un bien finalement, même si l’écran de sélection des personnages reste (à nos yeux) totalement raté.

Par ailleurs, le mode « Histoire » est certes très agréable à parcourir, mais ce dernier nécessite encore quelques optimisations. Les « What If » par exemple, aussi originaux soient-ils, sont encore bien mystérieux dans la manière de les débloquer. La condition nécessite souvent de « Battre tel personnage dans le temps imparti« … Ok, mais quel temps imparti ? Aussi, certains combats s’arrêtent prématurément, sans que l’on ne sache/comprenne vraiment pourquoi en réalité.

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© THM Magazine

Enfin, pour rester dans le monde Histoire, difficile de passer sous silence cette narration effectuée à grand coups d’images statiques sous-titrées, même si certaines cutscenes sont parfois présentes, mais affichées dans une qualité particulièrement dégradée. Ca fait le job malgré tout, mais là encore, on sent que l’équipe a eu un peu de mal à condenser toutes les idées à inclure dans le jeu.

Cela se ressent aussi côté interface générale, bourrée de personnages et d’animations, quitte à se montrer un brin lourdingue. Dommage également de faire payer la musique des animés au travers de deux DLC à 15€ chacun…

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© THM Magazine

Aussi, quand bien même le jeu est jouable à deux en local et en ligne, Dragon Ball Sparking Zero semble clairement avoir été taillé… pour le solo. Une aubaine pour ceux qui ne jouent pas en multi (comme nous), mais force est d’admettre que le mode en ligne est un enfer, avec déjà des hordes de joueurs qui abusent de certains personnages et de certaines techniques, quitte à flinguer tout l’intérêt.

Et pour ce qui est du mode local, ce dernier a été intégré à la dernière minute, et souffre clairement d’un manque de travail, avec notamment une seule arène disponible.

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© THM Magazine

En définitive, Dragon Ball Sparking Zero est un excellent titre dans l’ensemble, mais il est indéniable que le jeu aurait pu être encore plus abouti. L’équilibrage n’est pas non plus le point fort du titre, et il y a fort à parier que vous ayez fait le tour du jeu en quelques heures à peine, en débloquant notamment la majorité des combattants à grands renforts de Zénis (que l’on peut glaner très rapidement…). A l’œil, notamment lorsqu’on le découvre pour la première fois, le jeu fait très (très) forte impression, mais il manque quand même un peu de profondeur au bout de quelques heures à peine. On espère évidemment que les développeurs sauront peaufiner le jeu, dont des DLC sont d’ores et déjà prévus.

Notre avis concernant Dragon Ball Sparking Zero

C’est indéniable, Dragon Ball Sparking Zero ravira la majorité des fans, ceux qui cherchent principalement à s’amuser avec un jeu DBZ. Le roster est énorme, le jeu est très généreux et propose aussi (et surtout) des combats hyper dynamiques, avec un festival de coups spéciaux, de transformations, de fusions… Un rêve de gosse. MAIS ! Le jeu pêche aussi par des combats un peu brouillons parfois, avec un côté un peu « bordélique » il faut bien le dire, par une interface lourdingue, un écran de sélection de personnages indigne, des capsules qui ne servent à rien ou encore des modes multi déjà obsolètes, sans compter les musiques à 30€. Un régal pour les yeux donc, mais cela manque quand même de profondeur.

Dragon Ball Sparking Zero

8

Note Globale

8.0/10

On aime

  • Visuellement époustouflant
  • Plus de 180 personnages (mais beaucoup de clones)
  • Tout le monde peut s'amuser
  • Le mode Histoire avec ses What If (et sa vue FPS)
  • L'outil de création des combats

On aime moins

  • Le gameplay un peu bordélique parfois...
  • Pas toujours très lisible (combats, interface...)
  • La narration à base d'images fixes (et de cutscenes de mauvaise qualité)
  • Le mode multi online déjà à fuir, et un mode local encore en gestation
  • Les musiques à 30€... Vraiment...
  • Un jeu qui manque vite de profondeur quand même