#Rétrogaming : tu te souviens… Les Passagers du Vent sur Amstrad CPC ?
Zou ! Retour à la fin des années 1980, avec l’adaptation sur Amstrad d’une bande dessinée signée François Bourgeon : Les Passagers du Vent.
A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog« .
Et si tu crois que c’est fini, jamais…
Salut les vieux ! Depuis ma rencontre avec ma moitié d’esquimau, l’été 1988 s’écoulait avec une parfaite sérénité. Barman de jour, musicien, amant et joueur de nuit, what else ? Même si mes yeux se cernaient chaque jour un peu plus, pour rien au monde je ne ratais une soirée « Vin/Charlélie Couture », accompagné de ma chère mi-inuite.
Il ne fallait pas négliger non plus que le frangin était assez blindé en jeux vidéo. J’appris bien plus tard qu’il les recevait directement de Paris, par le biais de ses amis avec qui il pratiquait l’échange.
Ce soir là j’étais bien calé dans le vieux pouf du salon, un verre de Châteauneuf du Pape dans une main, excellent rouge volé habilement dans la cave de mon père, une bande dessinée des pieds nickelés dans l’autre et l’album « Art & Scalp » dans les oreilles, lorsque le petit frère déboula dans le salon pour aller se chercher un Coca dans le frigo. Il remarqua du coin de l’œil ma lecture et me proposa de monter avec lui pour jouer à un jeu tiré lui aussi d’une bande dessinée. C’est ce jour-là que je découvrais Les Passagers du Vent sur Amstrad CPC.
Je ne connaissais pas du tout la BD, qui n’était apparemment pas arrivée jusque dans nos contrées retranchées de la Provence, mais dès les premières images je sus que j’allais passer un grand moment. Je n’étais pas loin de la vérité. En effet, si Les Passagers du Vent impressionne pour ses magnifiques graphismes, il n’en est pas de même pour son gameplay.
Pour faire court, vous aviez des vignettes accompagnées d’un texte qui se basait donc sur l’univers François Bourgeon, auteur de cette bande dessinée, et vous deviez à l’aide de divers choix d’action et surtout de choix judicieux de dialogues, faire avancer le schmilblick.
Je ne dis pas que le concept était mauvais, mais à 2h30 du matin après un service de nuit au bar des boules, l’action ne me tenait pas en éveil. Ajoutez à cela qu’il était dit dans la notice qu’il fallait impérativement avoir lu le Tome 1 de la BD, chose que ni moi ni mon compagnon de jeu n’avions fait.
Hormis tous ces petits détails, je m’émerveillai sur la beauté des images qui défilaient sur l’écran, sur les belles vignettes qui s’incrustaient à mesure que les personnages intervenaient. Je pense que dans d’autres circonstances, ce jeu m’aurait réellement plu. Pour cela il aurait fallu que je connaisse d’une part l’univers de la BD et que je le découvre à une heure plus décente.
Aujourd’hui, il m’arrive d’essayer d’y jouer, mais le côté visuel ne m’impressionne plus autant qu’en 1988… et puis je n’ai toujours pas lu une seule de ces histoires dont nous a délecté François Bourgeon. Cependant, je dois avouer que je n’ai pas su reconnaitre, à l’époque, un jeu qui restera parmi les grands classiques de l’Amstrad CPC.