#Rétrogaming : tu te souviens… Marche à l’Ombre (de Renaud) sur Thomson TO8
C’est pas Turk182 qui prend la mer, c’est la mer qui prend Turk182, tintintiiin… Pour ce nouvel épisode de #rétrogaming, le vénérable Turk182 nous ramène en 1987, avec un jeu développé et édité par Infogrames, et baptisé « Marche à l’Ombre ». Un jeu vidéo plutôt étonnant, baptisé Sidewalk en Angleterre, et qui s’inspire de l’univers du chanteur Renaud.
A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog« .
Marche à l’Ombre, un jeu vidéo inspiré par la chanson de Renaud !
Salut les vieux ! En 1987, j’étais indéniablement fan de Renaud. Je commençais ma carrière de jeune batteur donc évidemment les artistes comme lui, Charlelie Couture, Hubert-Felix Thiefaine et autres me fascinaient. Alors, lorsque mon voisin de classe me raconta qu’il venait de s’acheter un jeu dont l’univers était inspiré de ce grand artiste, je l’obligeai à m’inviter chez lui pour voir de mes propres yeux ce jeu intitulé Marche à l’Ombre.
Olivier avait un magnifique Thomson TO8 avec lequel il m’avait initié aux courses frénétiques de motos. Hormis cette belle machine, il avait une chambre qui devait faire trois fois la mienne avec, en prime, sa propre salle de bain à l’intérieur. Le luxe.
Les détails esthétiques n’étaient pas négligeables mais je n’étais pas venu pour cela, je voulais voir mon chanteur préféré en pixel sur son écran. Après deux tartines de Nutella chargées à l’huile de Palme, il chargea le jeu et au bout de quelques minutes, une magnifique image digitalisée de Renaud apparut sur sa télévision. J’étais émerveillé.
Dans Marche à l’Ombre, vous incarnez un jeune banlieusard qui s’est fait chouraver sa moto et doit en récupérer les pièces pour ensuite trouver des places pour le concert de Renaud. Tout cela bien évidemment dans un temps limité. Ma première impression du jeu fut excellente, les graphismes étaient très soignés et faisaient penser à une bande-dessinée.
Pour retrouver nos pièces de moto, il fallait se balader d’écran en écran afin de rencontrer des banlieusards aussi menaçants les uns que les autres. Lorsque vous rencontriez quelqu’un trois options s’offraient à vous. La première était de lui poser une question, il s’avèrera que dans 99% des cas cela était complètement inutile. La deuxième option était de fuir et la troisième qui de loin était la plus intéressante, mettre une branlé au personnage afin de lui en retirer son argent et quelquefois des pièces pour votre moto.
Les combats étaient plutôt brouillons, votre barre d’énergie était un verre de bière qui ne devait évidemment pas se vider complètement sinon c’état la fin de votre histoire. Pour recharger votre barre d’énergie, il fallait bien entendu trouver un bar et s’enfiler quelques bières, d’où l’intérêt de trouver de l’argent. On ne se rend pas bien compte sur mes captures d’écran car ma version est légèrement buggée.
Malgré tous les petits défauts de ce jeu, concernant essentiellement son gameplay, je me laissais porter par l’aventure et son univers fascinant. J’aimais de plus en plus cette machine dont je n’avais eu que très peu l’occasions de m’approcher. Nous ne sommes jamais arrivés à la fin du jeu, mais Olivier me raconta bien plus tard qu’il avait fini par en venir à bout. De mon côté je n’ai plus jamais eu l’occasion d’y jouer jusqu’à l’acquisition de mon TO8, mais l’ambiance années 80 n’était plus la même.