#Rétrogaming : tu te souviens… Super Cobra sur Atari
Super Cobra est un jeu vidéo de tir à scrolling horizontal, édité par le japonais Konami, et sorti en 1981 sur borne d’arcade. Il serait à l’origine du concept de la série Gradius, qui commence en 1985, puis de la série Salamander, qui commence en 1986 (toujours chez Konami) et enfin de la série R-Type de Irem, débutant en 1987.
A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog« .
Comme Cobra, mais en Super !
Salut les vieux ! Je suis vraiment heureux de l’acquisition de mon Atari 800XL ainsi que de mon SIO2SD, pas seulement parce que cet ordinateur est une belle machine mais aussi parce qu’enfin je vais pouvoir vous raconter mes aventures concernant celle-ci.
Il faut savoir que je n’ai pas eu personnellement ce micro-ordinateur lorsque j’étais jeune mais j’ai eu énormément l’occasion de le croiser dans ma jeunesse. C’est le moment de vous présenter un nouveau personnage important dans ma vie de gamer : Rodolphe.
En 1983, Rodolphe était en classe de 4ème avec moi. À cette époque j’étais le fier possesseur d’un VG5000 et lui d’un magnifique Atari 800XL. J’enviais ce jeune homme car la ludothèque de l’Atari était vraiment incomparable avec celle du VG5000. C’est pour cette raison que je m’invitais souvent chez lui afin de découvrir de nouveaux jeux et m’en mettre plein la vue car les graphismes de cette machine étaient bien supérieurs à ceux de la mienne. Cela ne fait aucun doute.
C’est donc de cette façon que je m’introduisais au début de l’année 1984 dans le monde d’Atari et que je découvrais par la même occasion le magnifique Super Cobra.
Lorsque j’arrivais chez Rodolphe pour la première fois, je fus étonné par l’ordre qui régnait dans sa chambre où était entreposé l’Atari. Ce n’est pas que je suis bordélique mais à 13 ans on n’est pas super ordonné et puis j’étais plutôt habitué au beau bordel de la chambre de Boulie et son légendaire Commodore 64.
C’est donc après quelques collations que nous décidâmes qu’il était l’heure de passer aux choses sérieuses. Il sortie de son armoire où trônaient des quantités de cartouches et cassettes, un jeu qui allait nous captiver toute une après-midi. Ce jeu était donc Super Cobra. Ma première bonne surprise était qu’il était sur support cartouche donc pas d’attente pour le chargement. Cette machine était vraiment sublime.
La deuxième bonne surprise fut le jeu en soi. Si vous suivez un peu mes aventures vous saurez que j’étais très fan du jeu Scramble sur borne d’arcade et tout jeux s’en rapprochant de près ou de loin, comme Pulsar II sur MO5, m’accroche sans précédent. Ce fut donc le cas de ce Super Cobra.
Nous avions entamé une partie à deux, Rodolphe connaissant très bien le jeu avait pris pas mal d’avance alors que moi je ramais entre les chocs dans le décor, les missiles que je n’arrivais pas à détruire en temps et les canons qui me mitraillaient sans cesse. Le but, comme dans Scramble, était de passer une suite de décors en prenant bien soin de détruire un peu tout sur son passage mais surtout les réservoirs d’essences afin de remplir votre jauge.
Le jeu était vraiment très prenant, surtout à deux, il fallait être très précis avec le joystick et avoir un bon poignet pour pouvoir tirer de manière continue. Plus nous avancions dans les divers tableaux plus les couleurs se faisaient moches. Mais on s’en foutait royalement. Ce jeu était vraiment très fun et je ne voulais plus rentrer chez moi et retrouver mes jeux beaucoup moins amusants.
Finalement, l’heure de rejoindre ma maison finit par arriver et c’est avec une immense tristesse que je quittais Super Cobra et l’Atari 800XL qui me fît une excellente première impression et que j’aurais l’occasion de retrouver assez souvent.