#Rétrogaming : tu te souviens… Atom Ant sur Commodore 64
Dans les années 1960, les très célèbres Willam Hanna et Joseph Barbera lancent une nouvelle série d’animation : Atomas, la fourmi atomique (ou The Atom Ant Show aux Etats-Unis). Une série qui permet de découvrir la fourmi Atomas, laquelle invente des lunettes astronomiques qui lui donnent une force surhumaine et le pouvoir de voler. Atomas décide alors de mettre ses nouveaux pouvoirs au service de la justice. Evidemment, Turk182 se souvient du jeu éponyme, sur Commodore 64.
A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog« .
Atom Ant, un jeu dangereusement addictif !
Salut les vieux ! En 1991, mon Commodore 64 était passé à la postérité. En effet, j’avais remplacé celui-ci par un Amstrad CPC6128 flambant neuf, et pourtant cette machine n’allait pas arrêter de me surprendre comme cette fois où je découvrais Atom Ant, un jeu dangereusement addictif.
En 1993, j’avais abandonné le groupe Kofann et trouvé un nouveau groupe de musique qui répondait au doux nom de SO… Nous nous préparions avec beaucoup de concentration pour participer à un nouveau concours de musique dans notre région : Les Class’Rock.
Étant batteur, j’avais droit à des temps morts lorsque les « mélodieux » devaient travailler leurs harmonies, en effet les batteurs ne sont pas toujours reconnus comme des musiciens. Blague à part, je profitais de ces moments de répits pour me caler sur le Commodore 64 du pianiste. Il avait son bureau inondé de jeux et je pris au hasard cet Atom Ant dont je connaissais le dessins-animé.
Atom Ant est le style de jeu addictif dont je vous parle souvent, celui où l’on veut absolument recommencer lorsque l’on perd parce qu’après tout, cela ne parait pas aussi difficile à finir.
Le jeu est simple, vous êtes donc Atom la fourmi atomique et devez ramasser des bombes une à une pour les faire exploser sous une coupole. La difficulté est que vous devrez éviter tous les obstacles qui composent votre écran, comme par exemple des oiseaux, des hélicoptères, des marteaux, des abeilles etc…
Vous commencerez toujours en bas d’un édifice et devrez déposer la bombe en haut de celui-ci. Ensuite il faudra descendre avec prudence, ramasser les autres bombes et les remonter. Tous cela sous la pression de vos ennemis et du temps qui vous est compté. De temps en temps des bonus ou des vies supplémentaires tomberont du ciel, il vous faudra alors les attraper au vol sinon il sera trop tard et vous devrez attendre les suivantes.
Je me souviens qu’essayer d’attraper des objets au vol était quelque fois un simple suicide. En tout cas, au début le jeu ne payait pas de mine mais il fût très difficile pour moi de le lâcher pour aller travailler la partie rythmique avec le bassiste qui dormait sur le lit du pianiste pendant que moi je me défonçais les doigts sur le joystick.
Je garde un excellent souvenir de ce jeu, je l’ai longtemps cherché pour mon Amstrad mais sans succès et pourtant il existait. Quant au reste de l’histoire sachez que nous avons gagné les Class’Rock 1993 et donc par ce fait, enregistré une chanson sur la compilation du même nom.