#Rétrogaming : tu te souviens… Legend of Hero Tonma sur borne arcade
Lancé initialement en salles d’arcade en 1989, le jeu Legend of Hero Tonma fut également porté sur TurboGraFX, mais aussi quelques années plus tard sur Wii et Wii U. Un jeu signé IREM Software, à qui l’on doit notamment la série des R-Type. Un jeu qui permet d’incarner le jeune apprenti de Merlin, qui en réalité un prince dont la mission est d’aller sauver sa bien-aimée des griffes d’un grand méchant.
A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog« .
Legend of Hero Tonma : sur arcade, mais aussi TurboGraFX (et Wii)
Salut les vieux ! L’été 1989 a été un des plus beaux étés de ma vie. Ce fut le genre d’été où il vous arrive plein de bonnes choses, où vous rencontrez plein de bonnes personnes qui vous laisseront d’excellents souvenirs et ce sont tous ces détails qui font que vous vous en souvenez toute votre vie. Je vous ai déjà raconté beaucoup d’anecdotes sur cet été-là et en voici encore une où le protagoniste sera le jeu Legend of Hero Tonma.
Ce soir-là, je devais passer ma soirée comme prévu au bar du commerce de mon village à siroter des Monaco et profiter de cette belle nuit d’été. J’avais toujours mon doigt cassé donc tout allait bien, je ne pouvais pas travailler comme un forcené dans la société de mon père.
Mais contre toute attente, mon cousin vint me chercher parce qu’il avait besoin de moi pour l’aider à animer une soirée dans son camping. Fils du propriétaire du village de toile du village du coin, il était souvent contraint d’organiser des soirées beuveries pour tous les vacanciers venus polluer notre belle Provence.
Je l’aidais donc volontiers à monter les platines et tous les accessoires nécessaires pour cette belle fête puis je me retirais quelques instants dans le fond du restaurant où je savais qu’une borne d’arcade y trainait. Il n’avait pas les clés mais j’avais de la monnaie, c’est comme cela que je fis la connaissance de ce Legend of Hero Tonma.
Comme la plupart des jeux IREM de cette époque, celui-ci n’échappait pas à la règle. Il était à défilement horizontal et extrêmement difficile, tout comme Radical Ninja ou Ninja Spirit. Il avait également, comme ces deux derniers, son flot d’ennemis qui déboulaient dans un rythme infernal et implacable, ce qui lui donnait une sensation de course et de tir à la fois.
Vous aurez donc des petites bestioles qui inonderont régulièrement l’écran des deux côtés, mais aussi de nombreux autres ennemis qui auront besoin de plusieurs coups pour être détruit, vous deviez donc constamment jongler avec les deux en bloquant le bouton de tir. Pour vous aider vous aurez un saut assez effectif et plutôt flottant qui vous aidera à prendre votre envol afin de les éviter ou de rebondir sur leur tête pour les assommer. Votre attaque sera votre meilleure amie et lancera des boules de feu avec vos doigts. Au début elles ne seront pas trop puissantes, mais en ramassant des orbes par-ci par-là vous pourrez vous équiper d’un assez grand nombre de sorts magiques.
Beaucoup d’entre eux sont du type que vous trouverez généralement dans tous les shoot’em up, comme des attaques à tête chercheuse, des boules de feu qui enflammeront le sol ou encore des bombes lancées en parabole et bien d’autre dont je ne me souviens plus.
Les niveaux, quant à eux, étaient très simples, mais il vous fallait souvent trouver une clé afin de déverrouiller une porte qui bloquait votre progression. Bref ce petit Legend of hero Tonma était bien sympathique, tellement sympathique que j’en oubliais pourquoi j’étais venu.
Finalement, il m’a fallu laisser la place aux invités de la soirée qui commençaient déjà à arriver, et je n’ai donc pas pu découvrir le quatrième tableau. Mon dieu que le temps passe vite lorsque l’on s’amuse…