#Rétrogaming : tu te souviens… Masters of the Universe (The Movie) sur MSX
A la fin des années 80 (en 1987 pour être précis), le cinéma accueille une adaptation de la série Musclor, avec les Maitres de l’Univers. Un film porté par Dolph Lundgren dans le rôle de Musclor, lequel va évidemment devoir lutter face à Skeletor, pour sauver Eternia. L’intrigue se déroule sur Terre, et les plus anciens se souviennent de la présence au casting d’une certaine Courtney Cox. Comme c’était souvent le cas, le film fut accompagné par un jeu vidéo éponyme, et Turk182 se remémore cette version MSX.
A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog« .
Masters of the Universe, le jeu vidéo !
Salut les vieux ! En ce printemps de 1987, une fois de plus, j’allais devoir supporter un repas de famille et certainement un nouveau jeu sur le MSX de mon cousin. Cela devenait comme un rituel à cette époque. Je n’aimais pas tellement cette machine même si je venais de découvrir, quelques semaines auparavant, un excellent casse brique sur ce micro-ordinateur.
Après les collations d’usage, mon cousin me présenta sa nouvelle acquisition, qui ma fois, ne me déplaisait pas car j’avais eu un excellent jeu de cette franchise lorsque j’avais encore mon Commodore 64. Il s’agissait de Master of the Universe – The Movie.
Dans Master of the Universe – The Movie vous aurez droit à l’éternel conflit entre le bien et le mal, le prix étant la clé cosmique du voyage dans le temps et le titre de Maître de l’Univers. Si vous êtes fan de la série, je ne vous apprendrai rien. Pendant que la cassette tournait dans son lecteur, mon cousin me mit dans l’ambiance.
Perdue dans le temps, la clé est tombée entre les mains innocentes d’un étudiant américain. Il n’a aucune idée de ce qu’il possède et pense donc que c’est juste un instrument de musique. Mais ce qu’il ignore, c’est que chaque note qu’il joue attire le diabolique Skeletor et son armée de puissants démons. Lorsque mon cousin me raconta tout ça, j’en avais l’eau à la bouche et étais impatient de voir le résultat à l’écran. La cassette finit son long chargement et le jeu apparut.
Le but principal était de collecter 8 notes. Certaines pouvaient être trouvées dans les rues, mais d’autres ne pouvaient être trouvées que lorsque vous aviez vaincu les forces de Skeletor. Vous étiez aidé de deux partenaires répondant aux doux noms de Teela et Gwildor. Ces derniers vous fournissaient occasionnellement de l’aide et quelques précieuses informations. Vos principaux ennemis étaient Blade et Karg, contre lesquels vous deviez vous battre en ne négligeant pas les forces de Skeletor qui vous attaquaient dans les rues et même sur votre super disque volant. Le but ultime était donc de vaincre Skeletor pour devenir un Maître de l’Univers.
Tout cela était donc bien alléchant mais il y avait deux énormes problèmes : la lenteur et les graphismes moches en couleur. Il est vrai que je n’arrivais pas à me faire aux jeux de cet ordinateur. Si vous suivez mon blog vous saurez que mon cousin m’a fait découvrir énormément de jeux sur cette machine. Parfois de très bons et parfois de très mauvais. Mais même si parfois les jeux étaient bons, les couleurs types Spectrum et ses lenteurs les rendaient infumables. C’était le cas pour Masters of the Universe.
Malgré tout, nous étions au beau milieu des années 80 et jouer sur un ordinateur, quel que soit la marque et le modèle était toujours un plaisir. Donc je fis un très grand effort pour en trouver les côtés positifs, et puis jouer à deux était vraiment très drôle à l’époque. C’est pourquoi je garde un excellent souvenir de ce jeu, même si dans mes souvenirs la version de Master of the Universe que j’avais eue sur mon regretté Commodore 64 était largement meilleure.