#Rétrogaming : tu te souviens… Incantation sur Amstrad
C’est notre tradition depuis quelques mois déjà, à l’approche du week-end, le vénérable Turk182 plonge dans ses souvenirs rétrogaming, se gratte la barbe et nous rappelle au bon vieux temps du jeu « d’avant ». Retour au beau milieu des années 80, du côté de l’Amstrad, avec un certain Incantation, dont le charme avait visiblement agi sur notre hôte.
A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog« .
Incantation sur Amstrad !
Salut les vieux ! Aux débuts des années 80, mon cousin m’avait initié aux jeux de rôle avec une campagne d’Advance Dungeons & Dragons dans sa deuxième édition, celle-ci se déroulait dans les terres du milieu chez Mr Tolkien. Tous les samedi soirs, nous nous retrouvions dans une petite cabane au fond du jardin (une autre, pas celle à laquelle vous pensez) pour affronter divers monstres et créatures maléfiques du Mordor.
C’est comme cela que ma passion pour les jeux de rôle m’a suivie, même jusque sur mon Amstrad CPC. En 1987, les RPG et autres jeux de rôle n’étaient pas très courant mais un jour, mon autre cousin m’invita à découvrir un jeu qu’il venait de découvrir et avec lequel il avait du mal à s’en sortir. Ce jeu, c’était Incantation.
Ce qui était marrant et très novateur dans ce jeu, c’est qu’il comportait dans sa notice, des articles de journaux ainsi qu’une liste de livres qu’il fallait consulter pour avancer dans notre aventure. Autre curiosité, au début du jeu, on vous demandait de choisir votre métier, en fonction de votre choix, les interactions avec les personnages et habitants de l’île changeaient.
Tout comme dans les jeux de rôle, vous deviez aussi vous attribuer des points d’intelligence, de dextérité et enfin de force en début de partie. Je me souviens qu’à l’époque, rien que de devoir faire cela, j’exaltais, car je me retrouvais enfin dans mon univers même si ce n’était pas celui d’AD&D mais plutôt un univers Lovecraftien.
L’aventure était vraiment bien foutue, elle vous laissait seul dans vos choix dès le début avec juste une fenêtre qui comportait les diverses actions que vous pouviez réaliser. D’ailleurs, je me souviens que cela n’était pas très pratique car contrairement aux jeux de syntaxe, dans celui-ci il fallait à chaque fois faire défiler le menu pour examiner ou interagir avec un objet.
L’histoire quant à elle était des plus angoissante, l’action se passe en Bretagne où vous êtes invité à rencontrer un grand industriel sur une île plutôt mystérieuse. Je ne vais pas vous spoiler les détails mais en gros vous allez vous retrouver coincé là-bas avec des disparus qui réapparaissent d’un seul coup, de nombreux meurtres inexpliqués et bien d’autres choses bien angoissantes.
Ce dont je me souviens parfaitement, c’était la grande satisfaction que j’éprouvais à collaborer avec mon cousin pour chercher les indices dans les articles de journaux de la notice ou encore dans les différents livres à notre disposition. Une véritable partie de jeu de rôle sur notre Amstrad CPC. De plus la notion de temps était importante si l’on ne voulait pas mourir, ce qui donnait un petit côté encore plus réaliste.
Pour la petite histoire, nous n’avons jamais réussi à finir l’aventure mais nous sommes allez assez loin tout de même, pour en apprécier l’excellente réalisation.