#Rétrogaming : tu te souviens… Strider sur Atari 520ST
Dans la besace du géant nippon Capcom, on connait évidemment les licences Street Fighter, Resident Evil, Mega Man ou encore Ghouls’n Ghosts, mais quand on s’appelle Turk182, on s’intéresse aussi aux licences plus « obscures ». C’est le cas de Strider, un jeu lancé initialement sur CPS-1 en 1989, qui fut ensuite porté sur de nombreuses plateformes. Un jeu basé sur le manga Strider Hiryu, qui fut lancé notamment sur Atari 520ST.
A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog« .
Strider oui, mais sur Atari 520ST !
Salut les vieux ! La première fois que j’ai vu Strider, c’était sur borne d’arcade mais je n’y ai pas joué. La deuxième fois que le destin me l’a fait rencontrer, c’était sur Atari 520ST et j’ai pris une grosse claque car je n’avais pas souvent l’occasion de jouer sur du 16 bits.
Le petit frère de mon meilleur ami était vraiment l’enfant gâté de la famille, si mon ami avait eu un Exl100 comme ordinateur, son petit frère avait eu un Atari 520ST. Il m’arrivait donc souvent de m’incruster comme un voleur dans sa chambre pour goûter aux joies de l’ère 16bits.
La première fois, je découvrais Toki et cette fois c’était le tour de Strider, ou peut-être l’inverse, je ne sais plus. Toujours est-il que lorsque le menu apparut, j’étais en admiration, ah les graphismes ! Cela changeait vraiment du 8 bits, c’était magnifique.
Mais je n’étais pas au bout de mes surprises. J’étais le premier à jouer, après un excellent briefing du propriétaire de la machine, je découvrais un jeu dont les graphismes somptueux se mêlaient à la fluidité d’une animation sans pareils. Je ne dis pas que c’était le meilleur jeu du monde, mais pour quelqu’un qui joue sur l’Amstrad CPC tous les jours, c’était ce qu’il y avait de plus proche à une borne d’arcade.
Pour être honnête, je me foutais de la difficulté de celui-ci, je courais dans tous les sens en faisant des glissades, je butais tout ce qui osait bouger devant moi, je ne me préoccupais plus des lenteurs ou des saccades qui pouvaient foutre en l’air un jeu d’action.
Ce jour-là je rentrais chez moi décidé à me procurer Strider pour mon Amstrad CPC. Je pense que ce fût la plus grosse erreur que j’ai pu commettre. Mon cousin avait bien évidement ça en stock et inutile de vous dire quelle fût ma déception lorsque je commençais ma partie. Les connaisseurs sauront de quoi je parle…