#Rétrogaming : tu te souviens… Ninja Spirit sur Amstrad CPC
A la toute fin des années 80, IREM (à qui l’on doit la saga R-Type) lance en salles d’arcade un certain Ninja Spirit. Un jeu qui fut rapidement porté sur d’autres plateformes, dont l’inoubliable Amstrad CPC. Tu ne t’en souviens pas ? Pas de panique, Turk182 s’en est souvenu pour nous.
A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog« .
Tu te souviens… Ninja Spirits ?
Salut les vieux ! Durant l’été 1989, je suis parti faire une virée avec mes meilleurs amis d’enfance sur la côte d’Azur, plus concrètement à Bandol. Je me souviens que nous avions traîné dans un bar plutôt sympa, aux abords de la plage, qui renfermait dans un coin une borne d’arcade. Celle-ci était Ninja Spirit.
Nous étions ici pour fêter l’anniversaire de l’un d’entre nous, mais comme chacun sait l’appel du joueur est bien plus fort que celui de l’amitié. C’est comme cela que je m’absentai donc quelques minutes pour aller faire une partie de ce jeu. Je n’ai pu faire, ce soir là, qu’une seule partie, mais cela a été suffisant pour me rendre compte qu’il avait un énorme potentiel. Le hasard des choses voulut qu’en discutant de cela avec mon ami Zozo, celui-ci me dit qu’il avait la cassette du jeu sur son Amstrad CPC464 et qu’il pouvait me la prêter.
Je rentrais donc chez moi ce jour là avec Ninja Spirit en format cassette pour l’essayer sur mon Amstrad CPC6128. Une fois le jeu chargé, je découvris un jeu riche en couleur mais assez moche par rapport à l’idée que j’en avais suite à mon expérience avec la borne d’arcade. Mais j’étais bien décidé à aller plus loin, de toute façon, à cette époque nous n’avions pas le choix, les bornes d’arcade n’étaient souvent pas à portée de main.
Plus j’avançais dans le jeu, plus il m’était impossible de ne pas remarquer les différences entre les deux versions. La conversion était plutôt réussie dans son ensemble, les scénarios étaient assez fidèles, les armes étaient toutes aussi pratiques à l’exception du kusarigama (un kama avec une chaîne sur laquelle pend une lourde balle) qui était extrêmement lent. Je me souviens que sur la borne d’arcade cette arme était l’une des plus puissante et amusante car on pouvait balayer à 360º à une vitesse vertigineuse mais sur Amstrad sa lenteur faisait qu’il était préférable jouer avec le sabre.
Une autre différence, et pas des moindres, était que je ne pouvais avoir qu’un seul ninja fantôme pour m’accompagner alors que sur la borne il y en avait deux. Pour le reste rien à redire, la bande-son était assez bonne, et les graphismes très colorés comme il était de coutume sur les Amstrad CPC. De plus, je rajouterais que dans mes souvenirs seul le premier niveau était vraiment moche, mais plus je progressais plus les niveaux étaient soignés.
Bref, ce Ninja Spirit était une excellente découverte et depuis j’y joue assez régulièrement sur mon Amstrad, même si de temps en temps, je me paye le luxe de le jouer sur mes bornes d’arcade pour revivre cette virée nocturne de l’été 1989.