Test Maneater : la version Nintendo Switch se porte-t-elle bien ?
Déjà connu des joueurs, le très original « jeu de requin » Maneater arrive enfin sur Switch après de nombreux retards. Déjà bien reçu dans la presse et par les joueurs du monde entier. Le titre de Tripwire arrive sur Nintendo Switch, il trouvera sûrement son public, mais la question principale est, comment tourne le titre sur la console hybride de Nintendo ?
Maneater, le test de la version Nintendo Switch
Maneater est aussi un jeu doté d’une histoire. Tripwire Interactive nous plonge dans la peau d’un bébé requin. Ce dernier va devoir se venger de Pete l’écailleux, un chasseur de requins qui a tué sa mère au début de la trame. Vous allez devoir faire évoluer votre prédateur marin que vous êtes jusqu’à affronter le terrible Pete. Certes, l’histoire est totalement clichée mais le tout devient sympathique à suivre.
En effet, chaque intervention de chaque personnage est vraiment totalement stéréotypée, mais au final le tout s’avère agréable et très (très) série B. Tripwire a sûrement voulu inclure ce type d’humour et ici il fonctionne plutôt bien sans être excellent évidemment. Malgré tous les phases contemplatives de scénario sont une bouffée d’air frais pour le joueur vu que le titre est répétitif.
Du côté du gameplay, rien à signaler le tout s’exécuterait parfaitement sans soucis comme sur consoles et PC. Que ce soit avec la manette Pro ou les Joy-Con, Maneater est très à l’aise. Un défaut est à noter du côté du gameplay, les caméras sont très capricieuses et dans les combats ça peut s’avérer problématique.
Les dents de la mer
Vous aurez droit à la campagne classique, mise en scène avec pas mal de cinématiques. Le tout est très bien mis en scène avec de belles voix à la fois drôles et efficaces. L’ensemble est plutôt varié puisque tout le contenu des versions de base est disponible dans cette version Switch. En effet, plusieurs maps sont disponibles avec plusieurs environnements en fonction de notre niveau.
Plusieurs objectifs principaux s’enchaineront de manière naturelle, évidemment plusieurs objectifs annexes et de collectes sont aussi disséminées partout sur les différents endroits de la carte. Le jeu a de quoi vous occuper pendant de longues heures en mode portable comme en mode dock. Le titre compte 8 zones entièrement explorables sous l’eau, attention d’ailleurs à ne pas rester trop sur la terre car vous risquez de mourir. Vous devez faire évoluer votre requin en effectuant des quêtes et autres joyeusetés. Le titre fonctionne comme un light RPG d’ailleurs.
Vous pourrez augmenter vos compétences évidemment. En collectant certaines ressources vous pourrez aussi accédez à certaines évolutions. Le scénario, la collecte d’items, les quêtes annexes et l’exploration des différents environnements vous occupera pendant des dizaines et des dizaines d’heures, cette version Nintendo Switch n’est donc pas une sous version en matière de contenu. Par contre, Maneater est un light RPG en monde ouvert entièrement solo, donc pas de multijoueur ici.
C’est la mer Noire ?
Globalement, le titre est moins beau que sur consoles classiques et 4K de Sony et Microsoft et beaucoup moins beau que sur next-gen et PC. Malgré tout, en 720p sur l’écran de la Switch en mode portable, c’est plutôt joli et fluide, les couleurs sont bien retranscrites grâce au bel écran de la machine de Nintendo. Et ce sera plus chouette encore sur la future Nintendo Switch OLED bien sûr !
En mode télévision, c’est une autre histoire, en effet, le titre reste jouable et regardable. Il est alors docké en 1080p à 30 images/seconde, les saccades ne sont pas rares en mode télé. Vous l’aurez compris le bilan est globalement positif malgré des soucis en mode dock à votre moniteur ou votre télévision. D’ailleurs plus votre écran est grand plus moins le jeu vous paraîtra agréable à l’œil. Le bilan est positif, quoique cette version reste en dessous de toutes les versions disponibles, mais est plutôt bien portée sur Switch, chapeau l’artiste ! Pour ce qui est de la partie sonore, Maneater est du même niveau que sur les autres versions sorties auparavant, de bonne qualité donc.
En effet la Switch en mode portable retranscrit bien les différents sons du jeu, les doublages sont toujours aussi savoureux. Le tout en anglais sous-titré en français évidemment. L’accent « british » est vraiment délicieux. Une réussite donc. Au passage, il est important de noter que la direction artistique est sublimée en mode portable.