#Rétrogaming : Tu te souviens… Le 5ème Axe sur Thomson MO5
Si comme nous, et comme Turk182, vous êtes né (bien) avant le début du XXIe siècle, alors vous avez peut-être connu le Thomson MO5. Mieux encore, vous avez peut-être déjà croisé la route du 5ème Axe (ou The 5th Axis), un jeu français lancé en 1985. Et c’est justement de ce dernier dont on va parler ci-dessous. Fou, non ?
A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog« .
Retour sur Le 5ème Axe, sur Thomson MO5
Salut les vieux ! L’autre jour sur ma page de Facebook, que je vous recommande de suivre si ce n’est pas déjà fait, quelqu’un me faisait, à juste titre, remarquer que le MO5 avait de grandes capacités malgré quelques jeux infumables comme ce Game Over sur lequel nous étions en train de débattre. Et pour illustrer ses propos, il me cita parmi tant d’autre Sapien et Le 5ème Axe. Je me suis donc immédiatement souvenu de ma première rencontre avec ce dernier.
En 1985, j’avais un professeur de mathématique qui adorait la micro-informatique, il nous le faisait savoir à chacun de ses cours. Il programmait dans son temps libre une version de Pac-Man sur son Thomson MO5. Il ne pouvait s’empêcher de nous tenir au courant de sa progression.
Cette même année, j’étais inscrit à l’atelier informatique qui avait lieu entre midi et deux dans une salle réservée avec ce même professeur. Les ordinateurs utilisés étaient bien entendu des Thomson MO5. J’apprenais le Basic et m’émerveillais devant ce langage sur ces machines, en maudissant la pauvreté du mien sur mon VG5000.
Un jour, notre cher professeur se pointa avec un jeu vidéo intitulé le 5ème Axe. Il nous en vantait les mérites en nous glorifiant les grandes capacités que ses machines pouvaient avoir. Il chargea le jeu à l’aide du lecteur de cassette et nous fit une démonstration.
Du jamais vu ?
Nous n’étions pas très nombreux à ces ateliers mais dés qu’il commença à jouer un silence de mort régna dans la salle. C’était magnifique. Les décors étaient juste parfaits et en harmonie avec l’ambiance du jeu futuriste, mais ce qui m’impressionna le plus ce furent les mouvements fluides du personnage principal.
Je n’avais jamais vu ça auparavant dans un jeu vidéo, les mouvements étaient parfaitement décomposés et représentés avec un réalisme tel qu’il faudra que j’attende encore quelques années pour retrouver la même chose dans Prince of Persia. Je vous rappelle que nous étions en 1985 et que surtout je n’avais pas vu tourner Mission Impossible d’Epyx sur Commodore 64 sorti l’année d’avant.
Le jeu quant à lui était très amusant, il nous fallait nous promener de plateforme en plateforme afin de récupérer des morceaux d’une machine à voyager dans le temps, éparpillés un peu partout et renvoyer les objets rencontrés à leur époque respective. Les différentes époques ainsi que leurs ennemis étaient magnifiquement représentées. Par exemple au moyen âge nous étions attaqués par des hallebardes. De plus, vous pouviez créer votre propre personnage en début de partie.
Ce jour-là nous n’avons pas parlé Basic, mais j’ai découvert un jeu auquel je jouerai beaucoup plus tard sur mon Amstrad CPC, mais pas de la même manière. Je n’ai jamais pu retrouver une meilleure version que celle proposée sur MO5, ne serait-ce que pour son introduction, zappée sur les autres supports, qui vous mettait de manière magistrale dans l’ambiance du jeu.