Test Oculus Quest 2 : sans doute l’expérience gaming la plus immersive de ces dernières années
Consoles de salon next-gen en 4K HDR ou hybrides façon Nintendo Switch, ou encore ordinateurs de bureau ou portables survitaminés à coup de composants de haute volée, en matière de jeu vidéo, il en faut pour tous les goûts et tous les budgets. Et c’est pourquoi, même si je suis plutôt “Team PC” en matière de gaming, j’assume sans retenue mon intérêt pour cet Oculus Quest 2 qui m’a fait vivre l’une des expériences les plus immersives et les plus divertissantes de ces dernières années. Retour sur un mois passé en compagnie de cet Oculus Quest 2 vendu 350 euros en version 64 Go et 450 euros en version 256 Go.
Oculus Quest 2 : caractéristiques techniques … et (grosse ?) contrainte
Faisons d’abord un rapide point sur les caractéristiques techniques du casque qui se rapprochent, d’une certaine manière, de celles d’un smartphone. D’ailleurs le processeur Snapdragon XR2 est un dérivé du Snapdragon 865. Il n’est donc pas le plus puissant du genre, mais nous allons voir qu’il joue déjà très bien son rôle. La principale évolution, par rapport au Quest premier du nom, porte sur le changement de technologie d’affichage.
Alors que le casque de première génération de Facebook utilisait deux afficheurs OLED avec les avantages qu’on connaît du côté des taux de contraste, cette seconde mouture exploite un panneau LCD unique. C’est notamment ce changement qui a permis à Oculus de baisser le prix du casque tout en améliorant la qualité d’affichage. Nous allons y revenir.
Oculus Quest 2 : la fiche technique
• Processeur : SoC Qualcomm Snapdragon XR2
• Mémoire vive : 6 Go
• Technologie d’affichage : dalle LCD unique
• Définition d’image par oeil : 1832 x 1920 pixels
• Définition totale : 3664 x 1920 pixels
• Fréquence de rafraîchissement : 90 Hz prochainement en 120 Hz
• Angle de vision annoncé : 110 degrés
• Réglage interpupillaire : 58, 63 et 68 mm
• Capteurs intégrés : accéléromètre et gyroscope
• Connectivité : prise casque, USB Type-C, WiFi 5 GHz
• Autonomie annoncée : 2 à 3 heures
• Poids du casque : 503 grammes
• Poids des contrôleurs : 146 grammes
• Dimensions du casque : 17 x 14 x 10 cm environ
• Prix : 350 euros en version 64 Go et 450 euros en version 256 Go
Sans plus attendre également, mettons en avant ce que certains pourraient vivre comme LE gros point faible de la solution : il faut impérativement un compte Facebook pour utiliser le casque. Si vous êtes totalement contre cette idée, alors passez votre chemin, il n’y a pas moyen de contourner cette obligation. Au mieux, vous pourrez vous créer un compte et faire le nécessaire pour que tous les réglages de sécurité soient aussi “bétons” que possible. D’ailleurs le processus de configuration du casque vous permet d’associer des paramètres de confidentialité à votre activité réalisée avec le casque.
A noter que j’utilise le casque depuis un mois et que je n’ai rien noté de particulier sur mon compte et sur d’éventuelles recommandations liées à la VR.
Oculus Quest 2, il coupe le cordon… et ça change tout !
Comme l’Oculus Quest 1, le Quest 2 est un casque autonome qui peut se passer de toute liaison filaire… sauf quand il faut recharger sa batterie. Rien de nouveau donc, mais c’est un point qu’il convient de rappeler, car à l’usage, cela change tout par rapport à un HTC Vive Cosmos, ou encore l’image que vous pouvez avoir d’un Oculus Rift S – dont Facebook n’assure plus le support technique d’ailleurs. Dans la vidéo ci-dessous, je vous dis tout ce qu’il faut savoir sur l’Oculus Quest 2, et sur l’écosystème lié à l’achat de jeux ou encore les accessoires.
HTC VivePort, une offre qui nous semble très intéressante
Après un mois d’utilisation, je peux vous assurer que l’offre VivePort proposée par HTC s’impose à nous comme un incontournable. Certes, on parle d’un abonnement annuel à 120 euros, mais la liste des titres est telle que vous ne pourrez qu’apprécier d’y avoir souscrit. Certes, cela impose de passer par un ordinateur, relativement puissant d’ailleurs, mais l’offre est vraiment intéressante et divertissante.
D’autant qu’il faut opposer à cela le prix des jeux sur autres stores, que ce soit sur Steam ou Oculus, pour lesquels il faut parfois compter une trentaine d’euros par titre, soit l’équivalent de 3 mois d’abonnement au VivePort. Et comme l’achat d’un jeu en VR peut clairement être soumis à une grande déception si le gameplay vous rend malade, il est important de noter qu’il est bien souvent possible d’essayer le jeu pour quelques heures avant d’en demander le remboursement.
En tout cas, selon nous, sur la partie gaming depuis un PC, l’offre VivePort mérite votre attention. Et si vous êtes plutôt consommateur de jeu en mode autonome pour le casque Quest 2, alors les stores d’Oculus et de Steam (préférez ce dernier comme nous le disions dans la vidéo), proposent un catalogue impressionnant. Aucun doute, la VR a bien évolué et c’est à n’en pas douter l’expérience la plus fun que j’ai vécu ces dernières années. Et si c’était ça le vrai gaming next-gen ?
Par David Nogueira