#Rétrogaming : Tu te souviens… Rastan sur borne d’arcade
A la toute fin des années 80, Taito lance en salles d’arcade un certain Rastan. Un titre très orienté heroic fantasy, à une époque où des films comme Conan le Barbare, Legend ou encore Willow nous faisaient tous rêver, qui permet d’incarner un guerrier armé d’une épée, qui allait devoir affronter des hordes d’ennemi pour rétablir la paix. Du classique donc, mais du tout bon, comme nous l’explique notre barbare à nous, Turk182.
A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog »
Rastan en arcade !
Salut les vieux ! La nuit du 6 au 7 février 1988, j’ai été lâchement abandonné dans un village voisin au mien. En fait, je devais aller à une fête de Carnaval mais n’ayant pas encore le permis de conduire j’avais demandé au frère d’un ami de nous récupérer mon cousin et moi-même dans ce fameux village. Seulement voilà, cette personne était très peu fiable voire même instable. C’est donc complètement congelés en cette nuit d’hiver que vers les 2 heures du matin nous nous considérâmes comme complétement abandonnés.
Le point de rendez-vous était devant un bar très connu d’une amie, c’est alors que mon cousin eut l’idée de monter à la gouttière pour aller frapper au volet de la propriétaire pour qu’elle nous ouvre le bar afin de permettre de téléphoner à quelqu’un pour un sauvetage de toute urgence. Nous étions en 1987 et les téléphones portables n’étaient pas encore ancrés dans la vie de tous les jours, et les cabines téléphoniques beaucoup trop loin.
Après avoir insisté lourdement, elle vint nous ouvrir pour nous offrir refuge dans son bar, à l’intérieur, une borne d’arcade avec Rastan était restée allumée. Voyant que je restais obnubilé, la bave au bord des lèvres, devant l’écran, elle me proposa de m’offrir cinq parties en ouvrant la fameuse petite porte interdite sur le devant et en appuyant sur le bouton magique qui donne des crédits. Bouton sur lequel chacun de nous a toujours rêvé secrètement d’appuyer.
Je découvris donc Rastan, un jeu de plateforme/acion, appelé aussi hack’n slash, avec une musique somptueuse et un zeste de RPG. Je dis un zeste car des objets et des armes vous seront laissés par vos ennemis et ceux-ci vous permettront d’améliorer votre personnage temporairement, car ils ne sont pas permanents.
Vous découvrirez donc 6 zones différentes où les ennemis et boss de fin de niveaux seront de plus en plus difficiles à éliminer. Cette nuit-là, pendant que mon cousin et son amie sirotaient leurs bières, j’arrivais jusqu’au deuxième niveau en utilisant trois crédits, mais malheureusement, notre chauffeur fît son apparition bien avant que je puisse utiliser les deux crédits restants. Cela restera une des plus belles frustrations ludiques à laquelle j’allais remédier lorsque plus tard je fis l’acquisition de ma première borne d’arcade.