#Rétrogaming : Tu te souviens… Dragon Crystal sur SEGA Game Gear
En juin 1991, vous avez peut-être fait l’acquisition, dès sa sortie, de la SEGA Game Gear. A l’époque, pour SEGA, il s’agissait de concurrencer la Game Boy de Nintendo, lancée une année plus tôt. CPU cadencé à 3,58 Mhz, 16 Ko de RAM vidéo, écran LCD couleur de 8,3 cm en 160 x 144 pixels… la Game Gear était une machine de compétition. Et si certains se souviennent de son côté « bouffeuse de piles » (il fallait 6 piles LR6 pour la faire fonctionner… 4 heures), d’autres, comme Turk182, s’en souviennent pour Dragon Crystal.
A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog »
Dragon Crystal sur SEGA Game Gear
Salut les vieux ! En 1993, j’étais très pris par mon nouveau groupe de musique SO…, nous avions gagné, cette année là, les Class’Rock 93 et du coup j’avais pas mal de temps mort entre les prises en studio d’enregistrement et les montages d’instruments pendant les concerts.
Donc, pour passer le temps, j’avais toujours ma Game Gear avec moi. C’était le meilleur moyen de ne pas m’emmerder royalement, et donc de ne pas me bourrer la gueule au bar à coup de bières. À cette époque je me souviens que je jouais souvent au même jeu, un certain Dragon Crystal.
Un RPG… et un oeuf
Dragon Crystal était un RPG où l’on devait traverser divers labyrinthes infestés de monstres afin de trouver une porte qui nous menait au tableau suivant. Comme dans tout RPG qui se respecte, on y trouvait divers objets comme des armes, des armures, des potions, des livres de sort etc… Bref, tout plein d’éléments qui allaient nous aider dans notre quête.
Le truc, c’est que lorsque vous trouviez un objet magique, la plupart du temps, vous ne saviez pas quel était son effet, donc il fallait se risquer à l’utiliser, et voir si l’on avait fait ou non le bon choix.
Tout au long du jeu, vous traînez avec vous un œuf qui n’est autre que votre deuxième vie. Un élément fondamental du jeu est que votre héros aura faim, donc si vous ne trouvez pas à manger sur votre chemin, vous risquez de mourir assez vite.
Aujourd’hui encore, lorsque je suis en concert, il m’arrive d’y rejouer pendant les balances, histoire de me rappeler le bon vieux temps des consoles portables non portables.