Test Kaze and the Wild Masks : le jeu de plateformes à l’ancienne qui fait du bien ?
Il sera disponible officiellement le 26 mars prochain, mais Kaze & the Wild Masks est en cours de test chez THM Magazine depuis quelques jours déjà. Un jeu mis au point par PixelHive, dont l’ambition est de mêler harmonieusement les caractéristiques classiques du jeu de plateformes des années 90 (Donkey Kong Country, Super Mario, Sonic…) avec la technologie d’aujourd’hui. On incarne ici Kaze, qui va devoir sauver son ami Hogo d’une terrible malédiction en traversant de nombreux niveaux en 2D « comme avant« . C’est parti pour notre test complet de Kaze & the Wild Masks.
Kaze & the Wild Masks, le test complet !
Chez THM, vous le savez peut-être, on est un peu vieux. Vieux cons, vieux gamers, vieux beaux, vieux tout court… et si on sait apprécier les jeux d’aujourd’hui, on sait aussi (et surtout ?) se remémorer les excellents titres d’antan, comme dans notre rubrique #Rétrogaming. Avec Kaze & the Wild Masks, la promesse est de retrouver des visuels colorés, des musiques entraînantes, et un jeu de plateformes « à l’ancienne », sans toutefois sombre dans le pixel art à outrance, comme c’est le cas de trop nombreuses productions.
Ici, on incarne donc Kaze, qui va devoir traverser une trentaine de niveaux remplis de joyaux à collecter, de niveaux bonus (2 par stage), de plateformes, de pièges…et de légumes. En effet, les ennemis sont ici représentés par des versions « méchantes » de légumes, et il faudra par exemple affronter de vilaines carottes bodybuildées, des croco-maïs ou encore des tomates explosives. C’est assez déconcertant au départ, mais plutôt original, et finalement très réussi.
Un jeu de plateformes à l’ancienne
Visuellement, on l’a dit, pas de pixelart à outrance ici, et place à un jeu joliment dessiné, avec un héros et des ennemis très bien animés, avec un petit côté « fait main » qui n’est pas pour nous déplaire. Le level design est lui aussi très bien pensé, avec des niveaux variés, et qui ont visiblement bénéficié d’un vrai soin au niveau du timing, puisque rien ne semble avoir été laissé au hasard. On passe d’un environnement à un autre avec un vrai plaisir, sans compter évidemment sur les fameux « Masks ».
En effet, en fonction des niveaux, Kaze pourra équiper un masque, qui lui conférera de nouveaux pouvoir. On peut ainsi se transformer en oiseau pour voler en envoyer des projectiles sur les ennemis, en tigre pour bondir de parois en parois et faire de féroces attaques ou encore en requin pour évoluer sous l’eau. C’est un peu décousu parfois, on ne sait pas vraiment quand on pourra porter un masque, mais le tout fonctionne plutôt bien malgré tout. Côté progression, on retrouve ici un système de stages à enchainer, un peu comme dans un Super Mario World ou un Donkey Kong Country. A l’ancienne donc, pas d’open world, et c’est tant mieux.
Chaque monde offre une poignée de niveaux à parcourir, et se conclut par un imposant boss à affronter. Les combats de boss sont plutôt réussis dans l’ensemble, avec une difficulté qui va crescendo, même si l’on n’échappe pas à quelques pics de difficulté parfois, mais rien de réellement insurmontable. Côté gameplay, Kaze & the Wild Masks est assez précis dans l’ensemble, et la palette de mouvements de notre héros ne devrait pas surprendre les habitués.
Du défi pour tous les joueurs
Kaze peut courir, se baisse, effectuer une attaque tournoyante avec ses oreilles ou encore planer quelques instants à l’aide de ces mêmes oreilles. Pas de jauge de santé ici, et le moindre coup sera synonyme de vie perdue, et de redémarrage au dernier checkpoint… voire au début du niveau. En effet, les checkpoints sont parfois très éloignés du début du niveau, et il arrivera parfois (souvent) de devoir se refarcir une grosse partie d’un stage après une mort. A noter qu’il est possible de s’offrir un sursis en ramassant un Cœur, puisque l’esprit de Hogo viendra alors protéger Kaze, qui pourra encaisser deux coups avant de trépasser. Prudence donc.
Côté durée de vie, comptez environ 4 à 6 heures pour terminer tous les niveaux et voir le fin mot de l’aventure. Les complétistes auront toutefois de quoi faire, puisqu’il faudra impérativement réussir les deux niveaux bonus de chaque niveau (qui offrent des défis parfois assez relevés) pour ouvrir une porte mystère dans chacun des mondes. De même, il faut veiller à finir chaque niveau avec plus de 100 joyaux, sans oublier de récupérer les lettre KAZE dans chaque niveau, pour déverrouiller un petit artwork qui dévoile le scénario du jeu. Enfin, chaque niveau peut être rejoué en mode Chrono, et il y a même un défi qui consiste à terminer chaque niveau du jeu sans subir le moindre dommage.
Un très bon jeu de plateformes en définitive que ce Kaze & the Wild Masks, pas aussi percutant ou aussi mémorable que les modèles dont il s’inspire, c’est évident, mais qui procurera toutefois un vrai plaisir de jeu, notamment chez tous ceux qui recherchent des expérience un peu « old school ». Certes, ça manque parfois d’un peu de personnalité, d’un peu de liant, d’un peu d’originalité, mais l’ensemble reste malgré tout très plaisant à jouer, et à regarder.
Notre avis concernant Kaze & the Wild Masks
Test réalisé sur Xbox Series X, à partir d’une version numérique de Kaze & the Wild Masks fournie par l’éditeur.