Test MXGP 2020 : le top de la discipline sur PS5 ?
Disponible depuis quelques jours, MXGP 2020 est évidemment l’itération « next-gen » du jeu lancé en fin d’année dernière. Il s’agit donc de retrouver la célèbre simulation de motocross, mais cette fois sur nos PS5 qui sentent encore le neuf. Chez THM Magazine, c’est donc cette récente version PS5 que l’on pu tester pendant de longues heures. Verdict !
MXGP 2020, le verdict sur « next gen » !
Un peu comme ce fut le cas pour WRC 9 il y a quelques semaines, MXGP 2020 n’est pas un « nouveau » jeu sur PS5. Il s’agit de la version next-gen du jeu lancé en fin d’année dernière sur PS4. Un épisode PS5 qui promet ainsi un rendu 4K, mais aussi une animation en 60 fps, sans oublier de rendre hommage à la manette DualSense. Rappelons que ce nouveau titre permet de jouer la saison 2020 de MXGP, avec 68 pilotes des catégories MXGP et MX2 à travers 19 circuits.
Alors techniquement (puisque c’est ça que vous voulez savoir, avouez !), oui MXGP 2020 affiche une excellente santé sur PS5, avec un rendu très net, mais surtout une animation sans faille (en 60 fps), à aucun moment plombée par un quelconque ralentissement.
A noter que, comme dans l’illustre Motorstorm, la piste va se dégrader au fur et à mesure de nos passages, avec parfois une véritable incidence sur le pilotage. Il faudra ainsi choisir judicieusement son sillon, pour ne pas être contraint de sortir trop large dans un virage. Excellent. Dommage en revanche que le jeu fasse si « propre », et on aurait aimé davantage de boue et de poussière à l’écran.
Un gameplay au top !
Côté gameplay, MX GP 2020 est là aussi une belle réussite, avec un pilotage très appréciable, mais aussi très exigeant. Outre le fait de devoir assurer ses trajectoires, le jeu nécessite aussi de savoir doser ses accélérations en sortie de virage, ses freinages (avec la possibilité de gérer les deux freins séparément), mais aussi de gérer la répartition de son poids sur la moto, en plus de diverses actions sur le guidon. Autant dire que les férus de la discipline seront aux anges.
Si les puristes seront ravis de pouvoir profiter d’un titre ultra exigeant, ceux qui cherchent « à s’amuser » pourront se montrer frustrés. Heureusement, via les réglages, il est possible de profiter de diverses aides au pilotage pour faciliter par exemple le freinage ou la répartition du poids, sans oublier le précieux rewind.
Pour ce qui est de la DualSense, la manette de la PS5 est plutôt bien utilisée ici, avec des gâchettes adaptatives très résistantes (limite un peu trop) et d’excellentes vibrations. Certes, cela ne semble pas révolutionner l’existence à première vue, mais il suffit de désactiver les fonctions en question pour se rendre compte aussitôt à quel point ces dernières viennent à manquer…
Interface et modes de jeu… aie…
Sur la piste, MXGP 2020 est relativement irréprochable. Toutefois, côté interface, le jeu fait dans le minimalisme absolu, et il est difficile d’apprécier ses menus d’une austérité terrible. L’ensemble aurait clairement gagné à être plus soigné, plus aguicheur, et même un peu plus ergonomique. Le plaisir de jeu est sur la piste certes, mais un peu plus de « folie » n’aurait pas été de trop.
Côté modes de jeu, outre un mode Carrière (sans la moindre mise en scène), MXGP 2020 propose de participer à des courses simples, ou encore de créer son propre parcours via un éditeur dédié (plutôt bien fichu). A cela s’ajoute un mode Playgrounds, qui permet de se promener dans un vaste environnement ouvert, avec divers objectifs à réaliser. Pas mal donc, mais on en aurait voulu un peu plus là aussi.
Bref, MXGP 2020 est un excellent titre de motocross… lorsque l’on évolue sur la piste. Le jeu signé Milestone pêche en effet par une interface ultra-austère, par des modes de jeu très génériques, si bien que l’on a l’impression de faire très vite le tour des possibilités offertes par le jeu. Mention spéciale en revanche pour le pilotage très réaliste, avec d’excellentes sensations au guidon et la déformation générale de la piste (en plus d’une météo évolutive très bien gérée).