Test Call of Duty: Black Ops Cold War, le plus James Bond des Call of ?
Après avoir perdu de sa superbe au fil des années, la franchise star d’Activision, Call Of Duty est revenu sur le devant de la scène après avoir rebooté Modern Warfare. La série est aussi populaire pour son solo que pour son multijoueur en ligne, mais depuis grâce à son mode battle-royale Warzone disponible gratuitement. La branche Black Ops revient avec un cinquième épisode qui se place juste après le premier épisode original. Ce nouveau Call Of Duty marquera-t-il une étape majeure dans la série ? Réponse dans notre test complet du nouveau Call of !
Le nouveau Call of Duty: Black Ops Cold War en test !
La campagne de cette cuvée 2020 est dirigée par Raven Software, ce Call Of Duty est une suite directe à l’histoire originale de Black Ops sorti fin 2010. Cette dernière se déroule 13 ans après la première itération de Black Ops, dans les années 1980, pendant de la Guerre froide qui fait rage. La CIA a en sa possession des informations concernant un agent opérationnel soviétique qui se prénomme « Perseus ». Il a été affecté à une mission destinée à changer le cours du conflit entre les États-Unis d’Amérique et l’URSS. Une équipe spéciale affectée à cette mission.
L’objectif ? Traquer et mettre hors d’état de nuire ce mystérieux « Perseus ». Au passage vous allez côtoyer des têtes connues comme Ronald Reagan, le président de l’époque. Mais aussi Mikhaïl Gorbatchev, le dernier président soviétique en date. Attention ne prenez pas ce Call Of Duty comme une vérité établie, puisqu’il existe un certain consensus sur l’existence de « Perseus » qui serait en fait une création du service de renseignements soviétique en réalité. Le titre mêle donc faits historiques et fiction. Soyez donc prévenu.
Black Ops oblige, des têtes connues de la série feront leur apparition. L’ambiance 80’s de Cold War est vraiment savoureuse et nous fait directement penser aux films d’action et d’espionnage de l’époque. Nous incarnons une nouvelle recrue de l’équipe spéciale, sous le pseudonyme de « Bell ». La première particularité du jeu est le fait de jouer le nom et prénom de son héros ainsi que le sexe, l’origine (ancien KGB, CIA, MI6), ses particularités, vous pensez que c’est gadget ? Pas du tout !
En effet le fait de remplir ces derniers est amplement justifié dans le scénario. Le seul point noir de notre est le fait qu’il reste muet même pendant nos choix de dialogue. Le titre dispose de plusieurs en fonction des directions que prendra le joueur. Cette campagne est encore meilleure que celle de l’année passée qui était très bonne. Le scénario est certes classique mais il est captivant à suivre. Une excellente surprise !
Mon nom est Bell, James Bell
Au menu, pas mal de contenus, une campagne tout d’abord, cette dernière est construite autour d’indices que nous récoltons sur Perseus, l’espion du KGB. Chaque mission principale ou annexe est lancée depuis la planque de la CIA situé à Berlin-Ouest. Bref la campagne est excellente et très teintée d’inspiration de 007. Tout au long des 5 à 6 heures de jeu, selon votre choix et votre façon de jouer, les missions sont plaisantes et variées dans les destinations : Turquie, Amsterdam, Berlin, Ukraine… Bref, la campagne propose plusieurs modes de difficulté, à vous de choisir à quelle sauce vous allez être mangé.
Notons que cette campagne dispose de plusieurs fins différentes, différents choix seront à faire durant cette aventure. Une première depuis Black Ops premier du nom, vous avez le choix. La structure change, après les deux premières missions très bourrine, le titre d’Activision se compose d’un aspect espionnage. Cacher les corps, des serrures à crocheter, ça sera votre dada durant ces missions. C’est surprenant et bien amené. Si vous faites les mauvais choix, vous pouvez rater des ponts entiers de l’histoire. Des missions annexes sont au programme, elles sont peu nombreuses mais sont au niveau du reste des missions principales.
Treyarch s’occupe lui de la partie multijoueur cette fois-ci. Le soft propose aussi un multijoueur simple, mais sans grande surprise. Les nouveaux modes n’apportent pas grand-chose et on en fait vite le tour. Quelques petites nouveautés sont de la partie : l’apparition d’une barre de vie pour les ennemis, la disparition des killstreaks. Rappelons que ce dernier permettait de bénéficier de bonus, comme un appui aérien en autres, à condition d’enchaîner les kills.
Ce système est remplacé par les scorestreaks. Même principe, à une différence près, notre compteur n’est plus remis à zéro lorsqu’on passe l’arme à gauche. Pour ce qui est des modes de jeu, on a tout de même une impression de déjà jouer. Et pour cause, ils ont fait le choix de garder les modes de base de Call of Duty comme les traditionnels « Matchs à mort par équipes » et « Domination ».
L’appel du devoir
Quelques nouveaux modes sont disponibles, comme « Extraction VIP », il suffira d’extraire un membre désigné VIP dans l’équipe. Ce mode rappelle Counter-Strike. Le second mode inédit s’intitule « Bombe Sale », il est lié au scénario du jeu. Dix groupes de quatre joueurs, s’affrontent, le tout en récoltant de l’uranium. Des bombes sont réparties sur la map, l’équipe gagnante sera celle qui aura fait exploser le plus de bombes. Ce mode se démarque et rappelle Warzone. Le battle-royale de Modern Warfare, qui est d’ailleurs devenu un stand-alone gratuit, peut être implémenté dans cet épisode. Pour cela il suffit de télécharger ce mode.
Retour du très apprécié mode « Zombies » dans lequel quatre joueurs doivent coopérer pour tenter de survivre à des vagues de revenants. Une seule map est actuellement disponible : Die Maschine. Intéressante et remplie de secrets. Un peu chiche en contenu d’ailleurs de ce côté-là. Le « Dead Ops Arcade » marque aussi son retour. Apparu dans Black Ops sous forme d’un easter egg. Cette sucrerie reste un mode zombie, par contre il se joue en vue du dessus. Moins survie mais plus fun et déjanté. À l’aide de munitions illimitées, vous devez affronter des hordes de zombies à travers plusieurs niveaux. Sympathique à jouer, mais lassant sur la longueur. Beaucoup de contenus sont disponibles pour s’amuser à plusieurs en ligne ou en local côte à côte.
Les sensations de tir sont plus ou moins les mêmes que sur Modern Warfare, sorti l’année passée. Le gameplay n’a pas beaucoup changé, les phases de shoot sont très similaires mais restent toujours très agréables manettes en main. Par contre ce qui change c’est la façon dont on aborde les missions, en effet l’ambiance du jeu est très « James Bond », ce qui implique donc des séquences plus espionnage qu’avant, évidemment les phases bourrines sont toujours au rendez-vous. Raven Software a injecté du neuf dans du vieux, c’est un mélange osé mais réussi. À votre disposition un arsenal complet est présent. Fusils, pistolets, snipers et même un arc. Les développeurs ont fait un très beau de ce côté-là malgré le côté conservateur du gameplay, les nouveautés sont une bouffée d’air frais pour le joueur.
Dans le solo, l’une des premières choses qui frappe c’est qu’en supplément des séquence type de Call Of Duty, Raven a rajouté des éléments assez étranges pour la série. Notamment la possibilité d’aller utiliser des ordinateurs soit à la planque, soit dans les médias. Des bornes d’arcade rappelant les jeux d’antan d’Activision sont dissimulés un peu partout dans le jeu. Autre curiosité, le crochetage, oui nous pouvons crocheter certaines portes, pas toutes. D’ailleurs ce mini-jeu ressemble étrangement au crochetage de Skyrim. À cela s’additionnent, des phases en véhicules, classique dans la série depuis très longtemps. Bref, jouer à Cold War avec ses nouveautés dans la série est très plaisant.
Promenons-nous dans les Woods
Avec l’arrivée des nouvelles consoles, les développeurs n’ont pas reproduit l’erreur de l’épisode Ghost. En effet les versions PS4 et Xbox One classiques tournent à 60 images par seconde et sont plutôt propres mais un peu floues. Du côté des versions 4K, la One X et la PS4 Pro, c’est très joli et c’est fluide avec le HDR. Pour ce qui est de la PS5 et les Xbox Series, le jeu peut tourner à 120 images par seconde si votre téléviseur est compatible.
Avec le ray-tracing, les versions PC et next-gen sont magnifiques et fluides. Bref toutes les versions sont agréables à l’œil le tout en restant constant dans son taux de rafraichissement. Une réussite malgré un petit bémol, l’affichage de textures est tardif sur current-gen (PS4 et Xbox One).
Parlons de la partie audio, de ce côté-là c’est réussi, les bruitages sont plutôt bien retranscrits. Les musiques collent bien à l’ambiance très « James Bond » de cet épisode. Les doublages en anglais et en français sont de qualité, avec une préférence pour les voix anglaises mieux jouées que son homologue français. Bref le segment audio est de qualité avec une bonne installation ou un casque.
Notre avis concernant Call of Duty: Black Ops Cold War
Call of Duty: Black Ops Cold War
69.99€On aime
- Vraiment solide techniquement sur toutes les versions
- Fluide sur consoles et PC, ray-tracing sur ordinateur et next-gen
- Campagne intense
- Choix décisifs
- Le plus James Bond des Call Of Duty
- Bon solo, avec certaines missions mémorables
On aime moins
- Solo très court...
- Multijoueur pas au niveau
- Très pro-américain quand même...
- L'IA
- Faites de la place sur le disque dur...
- Quelques affichages tardifs