Test Death’s Gambit : à ranger entre Castlevania et Salt and Sanctuary ?
Death’s Gambit en test sur Nintendo Switch
Vous le savez, chez THM nous aimons aussi les jeux indépendants. Développé par White Rabbit et publié par Adult Swim Games, Death’s Gambit est un jeu d’action 2D qui vous fera forcément penser à un Castlevania: Symphony of the Night ou un Salt and Sanctuary.
Effectivement, on aurait pu l’appeler “Gambit Soul” et ce serait totalement justifié tant il emprunte les codes de ce dernier. Vous ai-je parlé du mot “Chargement” écrit en gros avant de commencer le jeu ou de la significative barre de vie rouge en bas de l’écran pendant les combats ?
Un côté « From Software » prometteur ?
Dans ce monde dark fantasy, Death’s Gambit possède de très bonnes idées qui lui sont propres. Vous jouerez le personnage de Sorun, un chevalier ressuscité d’une guerre contre les immortels. Au début, vous choisirez une classe entre soldat, Assassin, Blood Knight, Wizard, Noble, Sentinel et Acolyte of Death. En fonction de ce choix, vous aurez des compétences spécifiques comme la vitesse, la force, l’endurance etc.
Très fan de “From software”, Death’s Gambit est assez impardonnable dans les combats. Et c’est une bonne chose. Ils sont intéressants notamment avec la gestion de l’endurance ou la prise en compte des points faibles des ennemis. D’ailleurs, le bestiaire est bien travaillé et les ennemis sont nombreux et tous différents.
Les combats de boss sont épiques et satisfaisants si vous parvenez à en venir à bout ! Si vous perdez, vous aurez des bonus en fonction des dégâts que vous avez réussi à leur infliger. Très bonne idée. Si vous avez même envie de souffrir, refaites les combats de boss en mode “Héroïque”. En remportant vos combats, vous gagnerez de l’expérience afin de pouvoir monter vos compétences. Le fait qu’il y ait plusieurs classes ajoute une bonne durée de vie au jeu.
Certains passages sont vraiment plus compliqués que d’autres et vous allez devoir monter vos niveaux avant de pouvoir continuer face un boss trop fort. Certains n’aiment pas cela d’ailleurs, moi le premier.
On grince des dents
Franchement, on ne comprend pas trop le pitch d’entrée, ni dans quoi on est propulsé. J’ai compris les codes, le ton noir de la narration et le “vous allez souvent mourir” mais cela m’a paru quand même un peu fouillis, et le but pas très clair et ennuyant.
Le style graphique pixelisé que j’aime tant ne m’a pas paru forcément très travaillé et plutôt basique pour ainsi dire. Les mondes sont franchement fades et inertes. À part les ennemis qui se déplacent de gauche à droite et vous attendent pour vous lancer une flèche ou combattre à l’épée, il n’y a rien qui fait sentir que le monde vit. Aussi, les personnages importants, bien que correctement réalisés avec une bonne derrière eux, n’ont pas la chance d’avoir un “voice acting” correct, ce qui ne favorise pas l’immersion.
Ce Death’s Gambit souffre aussi d’un rythme aléatoire. Ne comptez pas pouvoir apprendre d’un ennemi comme dans un Sekiro tellement le jeu se trouve entre script et réaction bizarre. Sans compter une “hitbox” un peu légère, des interruptions, une façon de se soigner très lente et des attaques sans réelles conséquences. Ce n’est pas non plus une catastrophe.