Test Forza Horizon 4 : bons baisers (en 4K) de Grande-Bretagne
Forza Horizon 4 : un opus « so british »
Après un troisième épisode qui avait reçu la note suprême sur THM Magazine, Forza Horizon 4 déboule enfin sur Xbox One et Windows 10, pour le plus grand bonheur des amoureux de belles mécaniques. Pour ce nouvel opus, exit l’Australie, place aux paysages de Grande-Bretagne, avec en prime un tout nouveau système de saisons dynamiques pour braver la pluie, la neige, la boue ou encore l’asphalte brûlant à bord des 450 véhicules disponibles… Bref, c’est l’heure de notre verdict concernant ce Forza Horizon 4, joué sur une Xbox One X reliée à une Smart TV 4K !
Disons le d’emblée : oui, Forza Horizon 4 est incontestablement l’un des jeux les plus aboutis sur Xbox One X, techniquement parlant. Les environnements sont juste sublimes, la météo dynamique permet d’observer des effets de lumière absolument somptueux, les décors ont gagné en interactivité, le niveau de détails a encore gagné un bon niveau, les voitures sont modélisées avec une finesse exemplaires… Bref, on se prend une énorme mandale en pleine tête, et le pire… c’est qu’on en redemande !
Du pareil au même ?
Au volant, l’objectif reste peu ou proue identique à celui proposé par Forza Horizon 3, à savoir explorer la zone de jeu à la recherche de concurrents à défier, de panneaux à casser, de sauts à effectuer, de radars à rendre fous… Bref, rien de bien original à ce niveau, il faut bien l’admettre. Bien sûr, le jeu regorge de PNJ qui prendront le soin de vous parler de manière très régulière, pour vous proposer de nouveaux défis, avec des courses de rues, des courses sur terre, mais aussi des évènements spéciaux ou encore les fameux trésors de grange.
La progression reste relativement identique à l’opus précédent, avec des Crédits à engranger à la fin de chaque défi, permettant de s’offrir de nouveaux bolides, mais aussi d’acheter des résidences, offrant divers bonus. Au fil des victoires, on engrange aussi de l’Influence, permettant de gagner des niveaux, et déverrouiller les courses supérieures. A noter que l’on peut également progresser à travers des catégories ici, pour s’imposer par exemple comme le roi des courses sur terre, le roi des radars, l’expert en exploration ou encore encore mécanique. A chaque niveau, on récolte un petit bonus plus ou moins intéressant.
Au total, Forza Horizon 4 propose pas moins de 450 bolides à piloter, avec des supercars, des bolides de drifts, des voitures de légende, et même le garage de James Bond 007. Le gameplay reste très accessible, avec un net penchant pour l’arcade, même s’il faudra savoir gérer freinage et accélération pour espérer remporter les courses, à condition d’avoir opté pour un niveau de difficulté correct évidemment. Les Evènements sont toujours de la partie, à savoir des courses très spéciales, mettant le joueur face à un avion de chasse ou un train. Des courses « grand spectacle« , agréables visuellement parlant, mais dont on décèle très rapidement le côté scripté et finalement plus tape à l’oeil qu’autre chose.
Forza quattro stagioni !
Bien sûr, LA grande nouveau de ce Forza Horizon 4, c’est la gestion dynamique des quatre saisons. Ainsi, après 3 ou 4 premières heures un peu pompeuses, le jeu s’ouvre enfin, et chaque semaine permet de découvrir une nouvelle saison. Outre un changement radical sur l’atmosphère ambiante et le rendu des couleurs à l’écran, chaque saison permet également de profiter d’une conduite assez différente, avec la possibilité de refaire la même course sur terre en automne et en été, pour des sensations tout à fait opposées. Idem, en hiver, ce grand lac que l’on devait contourner en été devient un lac gelé, sur lequel on peut désormais rouler. Plutôt cool !
Côté map, alors que l’Australie proposait diverses régions très variées, la Grande-Bretagne retenue pour ce Forza Horizon 4 offre des paysages assez similaires dans l’ensemble, avec certes quelques bonnes surprises, mais aussi beaucoup de prairies et de plaines. La map parait ainsi plus étriquée que dans l’épisode précédent, mais on profite néanmoins de davantage de détails, notamment dans les villages, avec (on l’a dit plus haut) un degré de détail nettement rehaussé et quelques jolies trouvailles (les murets qui explosent sur notre passage, les moutons qui traversent la route…). Au fil des heures, la map va évidemment se remplir de défis plus ou moins intéressants, comme dans tout bon Forza Horizon.
Globalement, ce Forza Horizon 4 reprend les principaux ingrédients déjà cuisinés dans les opus précédents, et seul le cycle dynamique des saisons et cette réalisation technique époustouflante sont de réelles « nouveautés ». On apprécie également la nouvelle possibilité de dépenser des points de compétences pour améliorer indépendamment chaque bolide. Pour le reste, force est d’admettre que le tout fleure un peu le « déjà joué« , avec le système de progression (légèrement revisité, mais identique), cette ambiance très « cool » qui va en gonfler plus d’un, les trésors de grange, le système d’influence… Bref, un excellent jeu de courses c’est certain, à la réalisation démentielle, mais qui manque quand même un peu d’inspiration/d’innovation, pour procurer le même effet « wow » (sur la forme ET sur le fond) que l’épisode précédent.
Et du coup ? 4K ? 60 fps ?
Testé sur Xbox One X, ce Forza Horizon 4 permet d’opter pour deux modes d’affichage, à savoir Qualité ou Performance. Le premier permet de profiter d’un affichage 4K à la cadence de 30 fps. Le second permet quant à lui d’afficher un jeu en 60 images/seconde, mais avec un niveau de détail moindre. De notre côté, on a préféré opter pour le réglage Qualité (4K donc), avec un 30 fps qui ne nuit aucunement au plaisir de jeu, quand le mode Performance semble un peu trop sacrifier de détails à nos yeux.