#Rétrogaming : Tu te souviens… Duck Tales sur Nintendo NES ?
Capcom régale la NES avec Duck Tales (La Bande à Picsou)
Les années 1990, le Club Dorothée, le Prince de Bel Air, les grandes années Disney à la TV… l’occasion idéale pour Capcom de sceller un partenariat avec le géant américain, concernant la distribution de différents jeux tirés des licences Disney. Parmi ceux-ci, un certain Duck Tales déboule sur Nintendo NES en 1989. Pour la petite histoire, il s’agit de l’appellation originale de La Bande à Picsou, et cela reste encore aujourd’hui un jeu de plateformes très apprécié, le jeu ayant notamment profité de l’expertise d’une partie de l’équipe à l’origine de… Megaman ! Au poste de Director & Graphic Design, on retrouve en effet un certain Keiji Inafune.
En effet, difficile de ne pas voir la filiation entre ce Duck Tales et Megaman. Ce sera le cas d’ailleurs de nombreuses productions Capcom/Disney sur NES, comme Darkwing Duck par exemple. Concernant ce Duck Tales, on retrouve donc un jeu de plateforme plutôt inventif de la part de Capcom, mettant le joueur dans la peau de l’Oncle Picsou. Au total, on voyagera dans 5 niveaux (Amazonie, Mines Africaines, Himalaya, Transylvanie et même sur la Lune) que le joueur pourra choisir à sa convenance. Un côté « ouvert » repris là encore de Megaman, et qui suscite encore aujourd’hui quelques superbes souvenirs. Je me souviens notamment de ce niveau extraordinaire en Transylvanie et de ses maudits miroirs de téléportation… Idem du côté de l’Himalaya avec ses lapins ou encore la lune et sa musique inoubliable.
Si Duck Tales est un jeu de plateforme somme toute classique en apparence, et semblable à beaucoup d’autres titres de l’époque, il présente cependant une vraie originalité côté gameplay. En effet, Picsou doit faire usage de sa fameuse canne pour envoyer valser des éléments du décor (via un swing), mais on peut également utiliser le « pogo jump » pour sauter plus haut, briser des blocs, ouvrir les coffres, éliminer les ennemis… A ce sujet, le jeu regorge de trésors cachés et autres objets bonus à découvrir. Quel plaisir par exemple de retrouver ce bon vieux Flagada Jones à certains endroits, sans oublier les castors juniors, ainsi que Mamie Baba qui se chargeait de nous redonner un petit coup de boost à coup de gâteaux trop sucrés.
Un titre qui avait alors convaincu de nombreux joueurs, puisque Duck Tales s’est écoulé à 1,67 million d’exemplaires dans le monde. Il faut dire que le jeu avait clairement de quoi séduire les fans de la licence, mais également tous ceux qui étaient simplement à la recherche d’un (très) bon jeu de plateformes. A cela s’ajoute également une bande originale très soignée, avec quelques thèmes qui résonnent aujourd’hui encore dans quelques mémoires de trentenaires. La musique est signée Yoshihiro Sakaguchi, qui a notamment oeuvré sur les musiques de… Megaman.
Au passage, rappelons que Duck Tales a connu les joies d’un remake intégrale en 2013, l’occasion de retrouver le jeu sous un tout nouveau jour. Un Duck Tales Remastered plutôt soigné dans l’ensemble, même si (comme souvent) la mouture originale conserve une certaine avance en terme de charme. Du côté de chez Capcom, on a également proposé il y a quelques mois un certain Disney : The Afternoon Collection, une compilation regroupant les deux Duck Tales, les deux Chip’n Dale, Darkwing Duck et Tale Spin sur PS4, Xbox One et PC. Point de remake ici, mais bien les opus originaux, avec en prime une fonction « rewind » et un musée pour chaque jeu, permettant de découvrir jaquettes, artworks, et autres bonus intéressants.